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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 18:40
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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 18:47

A l'heure où l'ONU promeut l'agriculture urbaine pour combattre la faim, les "sacs potagers" de l'ONG française Solidarités internationales nourrissent déjà plus de 250.000 personnes dans les bidonvilles d'Afrique et d'Asie.

 

Ce jardin potager en sac, lancé en 2007 avec succès au Kenya alors en proie à de violentes turbulen

ces post-électorales, assure pour moins de 4 dollars d'investissement le ravitaillement des foyers en légumes frais et vitaminés et constitue même, parfois, un gagne-pain dans les marges urbaines les plus défavorisées de la planète.

 

"En 5 ans, 45.000 ménages kenyans ont été équipés en sacs potagers, dont 10%, selon nos estimations, sont produits pour la vente au marché", indique Peggy Pascal, ingénieure agronome de 36 ans et responsable technique de l'ONG, qui a porté le projet.

 

Un sac de toile rempli de terre et lesté de quelques pierres (qui assurent aussi le drainage), avec 30 à 40 plants sur les côtés et en surface, fournit à demeure légumes et crudités - reverdissant au passage un espace compté où l'on dispose de moins de 3 m2 par individu.

 

sol.jpg

 

"A Kibera, les gens plantent du kalé, légume vert à grandes feuilles, très riche en fer et magnésium, qui constitue la base de l'alimentation avec la bouillie de maïs, des épinards, des salades, des tomates et des piments" raconte Peggy Pascal - le piment, en décoction, sert aussi d'insecticide.

 

"Chaque sac permet de réaliser une économie de 0,5 dollar/jour", précise la jeune femme, qui a présidé à l'installation des sacs potagers dans le bidonville de Kibera autour de Nairobi, le plus grand d'Afrique (près d'un million de résidents) après la township sud-africaine de Soweto.

 

Selon le Fonds des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FA0), qui organise mardi la Journée mondiale de l'alimentation, plus de la moitié de la population urbaine d'Afrique, 210 millions de personnes, vit dans des bidonvilles avec moins de 2 dollars par jour.

 

Une étude conduite en 2007 dans une township d'Afrique du Sud, ces immenses cités qui enserrent les grandes villes, en pleine crise alimentaire due à la flambée des cours mondiaux, montrait que la moitié des femmes n'avait consommé ni fruit ni légume dans la semaine écoulée: une alimentation variée aurait consommé la moitié des revenus d'un ménage.

 

"Aux habitants de trouver le sac et la terre: nous, nous ne fournissons que les plants et la technique, tout en encourageant le développement de pépinières privées qui vendent elles-mêmes les plants dans les bidonvilles", poursuit-elle.

 

Ironie: la plupart des candidats-jardiniers se sont lancés en recyclant les sacs de l'aide alimentaire internationale.

 

Les plus doués ont vite compris qu'ils pouvaient en tirer un revenu en vendant leur récolte: "Une veuve de Kibera fait vivre ses cinq enfants avec les 80 sacs qu'elle cultive".

 

Forte de ce succès, Solidarités Internationales a installé des sacs potagers à Juba au Sud-Soudan, dans les camps de réfugiés birmans du nord de la Thaïlande et se lance autour de Port-au-Prince, en Haïti. Partout où la saison des pluies permet d'arroser le potager.

 

L'ONG souhaite aujourd'hui continuer de développer ce projet, mais faute de financements institutionnels, elle compte sur la générosité des particuliers.

 

Selon la FAO, qui a consacré un rapport à l'agriculture urbaine en Afrique ("Growing greener cities in Africa"), la population urbaine du continent devrait doubler à 600 millions. Un humain sur six vit déjà dans le monde dans un bidonville.

 

Des urbains qui sont pour la plupart d'anciens ruraux chassés par la misère et qui retrouvent autour des potagers des gestes ancestraux, et même une forme de bien-être. "De la douceur dans le coeur", a confié un habitant de Kibera à Peggy Pascal.

 

Via AFP

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 23:34



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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 18:28

Dites non aux vidéos vertical, mais comme en anglais c'est plus cool : Say no to vertical videos !

 

VVS : Vertical Video Syndrome

 

 

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 16:29

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 17:06

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 05:20

big-fernand.jpg

 

Tout est dit dans la photo ! C'est BIG pour le côté amerloc' et c'est FERNAND pour le côté franchouillard ! Donc vous imaginez bien que le burger il est pas au cheddar ! Non c'est plutôt de la charolaise, fromage à raclette avec une sauce improbable au petit oignons pour la burger Bartholomé par exemple.

 

C'est pas grand à l'intérieur mais prenez votre Burger et partez le manger ailleurs. Même si finalement en mode fast-food c'est plutôt sympa, 10 minutes posé, dans l'ambiance.

 

Donc, je ne vous donne pas la carte, vous êtes assez grands pour cliquer ici et aller regarder par vous même.

 

Et si Big Fernad connaît un beau succès depuis quelques mois, ca va continuer c'est certain avec le petit frère, Little Fernand qui se lance prochainement. Et comme on n'est pas stupide dans la famille Fernand au lieu d'ouvrir la même chose ailleurs, c'est un Atelier de Hot Dogs qui va voir le jour début septambre à côté de son grand frère rue du faubourg poissonière dans le 10 arrondissement de Paris.

 

C'est à coup sûr une bonne adresse.

 

 

 

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 05:09

Initialement publié pour ECONOMIE MATIN

 

Sun-Ska.jpeg

350 000 euros, c'est le montant du budget artistique du festival Reggae Sun Ska Reggae Sun Ska/ Economie Matin

 


Le Festival Reggae Sun Ska qui se tient pour la 15e année consécutive en Aquitaine les 4,5 et 6 août, est devenu, au fil des éditions, le plus gros évènement musical de la région rassemblant désormais plus de 50 000 personnes. Economie Matin a voulu en savoir plus sur les retombées de ce genre d'évènement annuel et a donc interrogé Alexis Lanvier, directeur de production de Music'Action qui organise le Reggae Sun Ska.    

 

L'été, les festivals sont des rendez-vous incontournables pour les amoureux de la musique et ces derniers ne sont pas les seuls à apprécier l'arrivée de ce genre de grands rassemblements. Des entreprises dépendent-elles directement du Reggae Sun Ska ?    

 

Alexis Lanvier : Le Reggae Sun Ska est aujourd'hui le plus gros événement musical d'Aquitaine et devient un rendez-vous incontournable pour le territoire, au coeur de la saison estivale. Plusieurs associations locales participent directement à l'organisation de l'évènement, l'apport financier final est pour beaucoup d'entre elles leur plus grosse source de financement. Nous essayons également de travailler en priorité avec des entreprises locales, qui sont les principaux destinataires des dépenses d'organisation. Ces prestataires locaux, lorsqu'ils sont impliqués, donnent de leur temps, pratiquent des tarifs attractifs ou font du mécénat de compétences de manière plus volontaire. Nous avons connu une phase de croissance importante ces 3 dernières éditions qui a été accompagnée par les collectivités, mais aussi par les acteurs économiques locaux, et bien sur de manière simultanée avec le public local (25% de notre public environ).    

 

Quels sont les impacts économiques d'un festival de 50 000 personnes au niveau local et saisonnier ? Et plus largement, qu'est-ce que cela apporte à la région ?    

 

Alexis Lanvier : L'impact est difficile à quantifier monaitairement, mais nous savons que l'essentiel de notre public vient de l'extérieur du territoire, de toute la France et des pays limitrophes. Ces festivaliers prolongent généralement leur venue au festival par quelques jours dans l'une des stations balnéaires bordant la côte médocaine. Le week end du Reggae Sun Ska signifie, chaque année, pour les commerçants un chiffre d'affaire important, assurément le plus gros de l'été, mais également des ruptures de stocks ou des embouteillages aux caisses... Chaque festivalier est un touriste sur le moment, mais nous l'espérons pour le futur. Même si la principale attraction reste la plage, ou le vin, nous participons à l'essor touristique et culturel du territoire, très concrètement.    

 

Souvent, les festivals sont subventionnés et un grand nombre d'entre eux ne pourraient pas continuer sans ces aides. Est-ce le cas du Reggae Sun Ska ? Que pensez-vous des subventions en ces périodes de crise et de rigueur budgétaire ?    

 

Alexis Lanvier : L'ensemble des subventions (collectivités territoriales, sociétés civiles, etc...) est d'environ 200 000 €. Ce qui représente moins de 10% du budget total de l'événement. Nous sommes effectivement à plus de 90% d'autofinancement (vente de ticket, bars, partenariats, etc...) mais nous ne saurions nous passer de ces aides dont le montant reste important et primordial pour le fonctionnement de l'association qui porte le projet tout au long de l'année. Les subventions culturelles, même si elles ne sont jamais suffisantes, portent les structures associatives organisant ces événements. Ces dernières années, lors de nos recherches de site permettant d'accueillir l'événement, nous avons mesuré également la nécessité d'une implications des élus, allant au-delà d'un vote de subvention. D'autre part, nous maintenons des tarifs attractifs pour le public jeune et peu fortuné. Les pouvoir publics ont un rôle à jouer financièrement mais aussi politiquement en matière culturelle. Laisser aux acteurs du marché, qui plus est en crise, le soin de produire seuls une offre culturelle, correspond à un modèle de société qui ne bénéficiera pas forcément au public, et encore moins à celui d'une niche comme la notre.    

 

Votre festival est une niche bien particulière : le Reggae. Comment arrive-t-on à faire venir 50 000 personnes pendant 3 jours ?    

 

Alexis Lanvier : Cette niche musicale se porte bien, depuis de nombreuses années. Même si elle connait des hauts et des bas, le public se renouvelle de génération en génération et l'offre artistique évolue sans cesse. Chaque année le festival propose au public autant de légendes, de stars montantes ou de nouveautés. Cette année le budget artistique dépasse les 350 000 €, ce qui est exceptionnel pour nous. Mais proportionnellement ce montant est bien mois important que celui d'un festival similaire dans un autre genre musical, comme le rock où les cachets artistiques flambent.    

 

Vous avez un créé partenariat avec le Club des Entrepreneurs du Médoc. En quoi consiste-t-il ?    

 

Alexis Lanvier : Notre partenariat avec le Club des Entrepreneurs du Médoc date de 2 ans. Lorsque nous avons démarré le mécénat, nous sous sommes tournés naturellement vers les entreprises médocaines. Aujourd'hui, une vingtaine d'entreprises du Club sont devenues mécènes du festival et s'impliquent dans l'organisation à différents niveaux. En contrepartie, le festival devient petit à petit un rendez-vous privilégié pour ces entrepreneurs, cela leur permet d'inviter leur clients ou personnel et lier des contacts dans un contexte exceptionnel, festif et local. Un salon pro, mais sous le soleil, en tongue et avec de la bonne musique !    

 

Les festivaliers ont des profils de consommation bien différents et les amateurs de reggae ne sont pas de gros consommateurs... 

 

Alexis Lanvier : J'avoue ne pas connaître les profils et la typologie du public classique, mais concernant le notre, il s'agit d'un public jeune et populaire. Le pouvoir d'achat de notre public est j'en suis sûr moins important que celui de Jazz in Marciac ou des Francofolies et venir au festival représente un budget certain pour chacun d'entre eux. Nous sommes loin du Hellfest par exemple, qui détient des records de consommation au bar ou au merchandising. Notre politique tarifaire est donc en adéquation avec notre public.    

 

Le Festival en chiffre     Budget du festival : 2.230.000 € - 1 rayonnement international - Plus de 50 000 festivaliers - 17 000 campeurs pendant 3 jours - 16 actions écoresponsables - 1 tournée des plages avec 17 dates sur la côte - Plus de 40 artistes & sound system internationaux - 3 scènes - 1 espace VIP - 1 village de 50 exposants - 600 bénévoles - 8 associations locales - 71 partenaires et mécènes - 200 journalistes français et étrangers - 1 espace presse et plus de 30 conférences de presse - Plus de 250 articles parus chaque année - 20 directs nationaux - 100 radios - 350 000 visiteurs par an sur le site Internet www.reggaesunska.com    

 

Rendez-vous sur le site du Reggae Sun Ska sur lequel vous retrouverez toutes les informations pratiques (transports, hébergements, programmation...) si d'aventure vous souhaitiez aller y faire un peu de buisiness.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 05:06

 

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 05:03

 

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